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3.8.19

Andrè Spada l'ultimo bandito d'onore e di vendetta

 


" La vita non è quella che si è vissuta, ma quella che si ricorda e come la si ricorda per raccontarla "
Gabriel Garcia Márquez



N.B 
 l'articolo è in francese perché a parte ( purtroppo a € e non free in italiano c'è solo l'articolo di " le storie dimenticate " di Pietro Mannironi sulla nuova sardegna d'oggi )

Inizio  a   scrivere   questo post  con in  sottofondo  le  note  di   Bandito Senza Tempo- The Gang

da quando  (  e  soprattutto  ora  che mi sto avvicinando  ai 50   quello che dante chiama    nel mezzo del cammin de  nostra vita   )  ho messo su  il  blog  e   poi  la  pagina  di Facebook ad  esso  collegata


Ho maturato la convinzione che il problema più grosso del camminare verso la fine della vita non sia il morire (o la perdita della lucidità e della consapevolezza), quanto la cancellazione della memoria, del vissuto, delle emozioni, dei sentimenti che sono stati te stesso ben più del corpo, dell'immagine, del fatto e del non fatto.
Per questo motivo  seguo , almeno coi  provo  . l'esempio  di http://www.promemoria.sm/  <<    ho creato artigianalmente questo piccolo sito. Vi depositerò una parte del mio pensiero, del mio vissuto, per fare memoria e dare testimonianza di una generazione che ha vissuto trasformazioni epocali.. Sarà a disposizione di chi lo vorrà, senza particolare ansia se saranno molti o pochi. Sapere che è a disposizione dà la sensazione di morire di meno.>> quindi se  qualcuno volesse interloquire  mi  farebbe comunque cosa gradita attraverso i miei social  facebook   twitter   l' e-mail o anche attraverso il blog . Infatti ci sono storie condannate a perdersi tra le pagine infinite del tempo . Storie di donne e uomini che svaniscono nella memoria collettiva, portandosi dietro il loro pesante fardello di dolore e speranza , di volti e di di parole , di sofferenza e di rinascita. Vicende che nel bene e nel male non meritano d'essere dimenticate . Alcune sono rimaste ( e credo rimarranno ) orfane di una risposta di giustizia e quindi quindi senza poter offrire una consolazione possibile . Anche perchè , ora che la polvere delle emozioni si è posata , meritano d'essere riviste ( come il caso sotto riportato ) con più serenità , fuori dalla prigione dei fondamentalismi e mitizzazioni , non deformate agli occhiali ideologici . Ed altre semplicemente perchè è importante ricordarsi di ricordare . Perchè : << le cose si scoprono attraverso i ricordi che se ne hanno , ricordare una cosa significa vederla ora soltanto per la prima volta >> ( Cesare Pavese ) . 


Ma  ora  bado alle  ciance  ed  ecco  la storia     tratta   da https://www.corsicamea.fr/  



André SPADA est né dans une ruelle du vieil Ajaccio le 13 février 1897 d'un père Sarde (Gavino) et d'une mère Corse (Anna-Maria BERTI) qui mit au monde neuf enfants. En 1909, la famille décide d'aller s'installer dans le CRUZZINI au village de LOPIGNA d'où Marie BERTI est originaire.
Jusqu'à l'age de 17 ans, André, que l'on décrit comme un garçon émotif et anxieux mais honnête et travailleur, va exercer avec son père le dur métier de bûcheron et de charbonnier qu'il abandonnera en 1917 pour s'engager dans l'artillerie et acquérir ainsi la nationalité Française.
 Il est condamné en 1918 pour désertion en temps de guerre. Amnistié, il rengage à nouveau pour aller se battre en Syrie. A la fin de la guerre, il est libéré et rentre en Corse en mai 1921.
Sans travail, ne voulant pas reprendre le dur métier exercé par son père, André Spada postule pour un emploi de douanier mais les circonstances vont en décider autrement en faisant de ce jeune homme que rien ne prédestinait au banditisme, un des plus terribles hors-la loi que la Corse ait connu.
Sa vie bascule le soir du 8 octobre de 1922 à Sari d'Orcino. Au cours de la fête patronale du village, un homme, passablement éméché, tire sans l'atteindre sur une femme qui l'aurait éconduit. Une confusion s'ensuit, les gendarmes mènent rapidement l'enquête et arrêtent quelques instant plus tard les dénommés Stephanini Toussaint et Rutili Dominique attablés en compagnie de Spada dans une buvette du village.
Pour défendre son ami, Spada tire sur les gendarmes, blesse mortellement l'un d'entre eux avant de prendre le maquis en compagnie de Rutili.
Rutili, dont la folie meurtrière inquiète Spada (il l'a vu tuer son propre frère), sera arrêté le 4 janvier 1924 lors de l'embuscade du Finosello, après avoir abattu ses hôtes qu'il soupçonne de trahison. Condamné à mort en février 1925, il verra sa peine commuée en travaux forcés à perpétuité. Après 27 années passées au bagne de Cayenne, il reviendra dans son village en 1952 et décèdera tranquillement en juillet 1973.

Dans le maquis, Spada, dont la tête est mise à prix, condamné à mort par contumace le 11 juillet 1925, vient d'apprendre avec consternation la condamnation à la peine capitale de son ami d'enfance. Désormais seul, il sombre dans une profonde période dépressive que viendra encore aggraver en févier  l'annonce de la mort d'un autre ami, le bandit Romanetti. Son esprit semble basculer alors dans la tourmente: "C'est à ce moment là, dans ma profonde solitude que j'ai commencé à apprendre à connaître  Dieu" confiera-t-il dans ses mémoires. 
L'amitié, mais aussi l'amour, ont orienté la destinée de ce bandit à la sensibilité à fleur de peau. C'est la soeur de François, son ami d'enfance. Elle se nomme Marie Caviglioli, elle est jolie et Spada en tombe éperdument amoureux ; Mais très vite, lassée par la tyrannie, les accès de colère et la jalousie maladive de son amant, Marie décide de le quitter et s'enfuit à Ajaccio où elle va faire la connaissance de  Jacques Giocondi. En apprenant cette liaison, Spada, emporté par l'orgueil et la colère, commettra l'irréparable en abattant froidement à Poggio-Mezzana, le 9 novembre 1925 la soeur de Giocondi, agée de 22 ans, et son vieil oncle qu'il avait pris dans l'obscurité, pour Marie Caviglioli et son amant. Abattu, rongé par le remord, Spada écrira au procureur de la république pour dénoncer son crime. Cela  ne l'empêchera pas cependant, de poursuivre sa carrière de bandit en se mettant en ménage à la Punta, avec l'intrigante Antoinette Leca*, la compagne de Romanetti qui vient d'être assassiné, et dont il prendra la succession.
*Antoinette Leca sera par la suite jugée et condamnée à deux ans de prison et 10 ans d'interdiction de séjour par le tribunal correctionnel d'Ajaccio.

Le 23 décembre 1926, pour s'adjuger à travers un prête-nom, la concession du service postal, Spada n'hésite pas à attaquer à Saint-André d'Orcino, le fourgon qui assure la liaison Ajaccio-Lopigna, blessant le chauffeur Fanchi Delmo et deux des douze voyageurs. L'avertissement contraignit Franchi à se retirer sur Ajaccio.

Le 06 août 1927, il utilise la presse locale pour informer les gendarmes qu'il ne fera usage de son arme que s'il est "serré de près"; il ajoute : "... malgré ma répulsion, je tiens à signaler que je serais sans pitié pour quiconque, autre que les gendarmes, que je surprendrais me recherchant ou m'espionnant... ". A plusieurs reprises, Spada aura recours à la presse pour faire passer ses message et se justifier. 
Le 18 mai 1930, en attaquant de nouveau ce même service postal dont la concession, arrivée à son terme, vient de faire l'objet d'une nouvelle adjudication qui échappe au contrôle du bandit. Cette fois, le chauffeur et deux gendarmes, passagers du véhicule, sont tués, un troisième gendarme est grièvement blessé. Les autres passagers prennent la fuite tandis que le fourgon postal est incendié.

L'attaque de l'auto du service postal Ajaccio-Lopigna.
Voir l'article paru dans le Petit Journal du 19 mai 1930.

A la suite de cette tragédie, le service Ajaccio-Lopigna ne sera plus assuré pendant 6 mois. En novembre 1930, Spada et sa compagne Antoinette Leca, sous le couvert d'un prête-nom, s'en adjugent à nouveau la concession.

Au mois de Février 1931, après la mort de Romanetti, Spada s'autoproclame "Roi du Palais vert" et sa notoriété attire Pathé-Journal. Moyennant une belle somme d'argent, il se laisse filmer par le cinéaste Harry Grey et raconte aux journalistes l'histoire de sa vie qui paraîtra après sa mort en 1935, dans un livre intitulé "Mes mémoires".

Spada "interviewé au maquis".
Extrait du journal l'humanité du 12 novembre 1931

Il déclare :  "Moi Spada, je suis universel avant même d'être Corse [...] je ne connais que ceux qui me connaissent, les autres tant pis pour eux [...] un bandit doit faire sa réputation".
Spada entretenait en effet sa réputation . A l'audience du 07 mars 1935 le président du tribunal ne manque pas de le lui rappeler: " Dans votre palais vert, vous aviez une cassette, et entassiez des caisses de liqueurs, et des paniers de champagne, dont vous régaliez cette étrangère, un peu toquée, qui était venue vous admirer dans votre repaire, et qui vous eut volontiers épousé".
Cette "étrangère un peu toquée" lui offrit d'ailleurs le seul bijou (une bague ornée d'une croix d'or) qu'il posséda jusqu'à sa mort. Elle fut ensuite vendue aux enchères domaniales et adjugée au docteur François del Pellegrino, conseiller général d'Ajaccio.

Mais au mois de novembre1931, l'expédition militaire organisée par le général Fournier, contraint Spada à fuir son domaine de la Punta et de nombreuses personnes de son entourage proche ainsi qu'Antoinette Leca et son frère Jules sont arrêtés.
Dès lors, privé de tous soutiens, tenaillée par la faim, dans un état mental proche de la folie (comme en témoigne ces lignes extraites d'un long courrier adressé à la presse le 05 juillet 1932 : "...Avis à tous et à la grâce de Dieu, Spada André, bandit d'honneur et de vengeance, mais non gendarme, plutôt cent mille fois la mort qu'une seule fois le déshonneur. Me voilà prêt à la paix et à la guerre, donc je suis prêt à tout. Dieu devant et ensuite je souhaite à tous ce que leur coeur désire..."), Spada va mener une vie de bête traquée avec son jeune frère Bastien qui l'a rejoint au maquis le 20 avril 1930, après avoir assassiné Jean-Ange Paoli, un ancien guide de Spada.
Un matin de février 1932, après des jours de souffrance passés dans la neige et le froid, après s'être réfugié pendant plusieurs jours à Coggia dans la maison familiale, Bastien finira par se rendre et se sont ses parents qui le conduiront au cabinet du procureur de la République à Ajaccio tandis que Spada continuera à se terrer. Une importante somme d'argent sera proposée, sans succès pour sa capture.

Le 29 mai 1933, à Coggia, dans la maison de ses parents, à bout de force, sans armes, un grand crucifix de bois pendu à son cou, Spada se laisse arrêter par les gendarmes qui le conduisent à la prison d'Ajaccio. Mais son état mental préoccupant nécessite un examen psychiatrique à Marseille.
A son retour, le 29 janvier 1935, il est enfermé à la prison Sainte-Claire de Bastia dans l'attente de son procès qui aura lieu le 04 mars 1935.

L'arrestation de Spada.
Voir l'article paru dans le Petit Journal du 30 mai 1933.

A l'issue de trois jours de débats qu'il suivra avec une profonde indifférence en le ponctuant parfois de répliques théâtrales, il acceptera l'annonce de sa condamnation à mort sans manifester la moindre émotion, se contentant de conclure: "Dieu en a décidé ainsi".
A l'énumération de ses crimes, Spada déclara : "Oublions le passé, Monsieur le Président"; puis il croit bon de préciser : "Vous parlez de sang ? C'est moi le responsable, un point c'est tout!".

Spada filmé au tribunal d'Ajaccio durant les débats par  British movietone.

Nonobstant la personnalité du prévenu et la nature de ses crimes, on peut affirmer aujourd'hui que Spada n'a pas bénéficié d'une justice sereine et équitable. En effet, les experts psychiatriques qui procèderont à son examen, vont écrire dans un rapport insensé, rempli d'erreurs et d'incohérences, que Spada simule la folie et le déclareront pleinement responsable de ses actes. Un jugement arbitraire et expéditif qui le conduira directement à l'échafaud.
Spada, surnommé "le bandit de Dieu", le "tigre de la Cinarca" et le "sanglier" sera condamné à mort et la sentence exécutée à l'aube du 21 juin 1935.

C'est le bourreau Anatole Deibler (fils de Louis Deibler) venu spécialement de Paris avec ses deux aides, qui exécutera la sentence. Deibler aura exécuté au total 395 condamnés à mort de 1885 à 1939, dont 299 en tant qu'exécuteur en chef, de 1899 à 1939. Il meurt d'un infarctus le 02 février 1939 en allant prendre le train qui le conduit à Rennes où il doit procéder à sa 396ème décapitation.


A 4h12 du matin, le couperet de la guillotine, dressée pour la circonstance devant la prison de Bastia, tombera pour la dernière fois sur la tête d'un condamné qui aura marché vers la mort avec un courage tranquille qui ne l'a jamais abandonné un seul instant.

Personne ne réclamera le corps de Spada. Il sera enterré dans le carré des suppliciés du vieux cimetière de Bastia.

Les derniers instants de Spada
(le petit journal - Edition du 22 juin 1935).







ed in musica che concludo il post d'oggi   con Les bandits d'honneur  -  Antoine Ciosi

9.5.17

PRIMA DELL'AIDS Aids punizione divina ? No diabolica di matteo tassinari

in sottofondo  Le storie di ieri - Fabrizio De André

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Che cosa direi a chi considera l'Aids una punizione divina? Niente. Perché è già stato messo in regola da Dio, infettandolo con un pensiero così malsano, impietoso e spietato, che non gli renderà semplice l'esistenza. Ma ognuno beve nel proprio bicchiere. Immorale. Fate una prova con voi stessi. Come reagireste se sapeste che il cuoco del vostro ristorante preferito ha l’Hiv? O la tipa che fa ginnastica proprio vicino a voi è stata ricoverata per una settimana in ospedale agli Infettivi? 
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O la maestra di vostro figlio è sieropositiva? Poi, improvvisamente, salta fuori un film geniale, illuminato, ispirato, girato con autentica e grande cognizione di causa, capace di toccare profondità umane oceaniche, quindi abissali. L'Aids è un abisso, un burrone, un precipizio, ma "Dallas Buyers Club”, senza percorrere la deriva del ridicolo pur affrontando il dramma con l'ironia umana del quotidiano. 
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"Non ti dà un po' sui nervi sentire quelli che parlano di curare i malati mentre intanto sventolano il loro Rolex? Cosa ne sanno di come si trattano i malati di Aids?". La gente parlava, e pensava, proprio in questi termini. "In fondo sono cose che a me non riguardano" e oggi ci ritroviamo con i reparti infettivi colmi di 70enni malati di Aids conclamato con moglie, nipotini e prole a carico che ti guardano con volto burbero e dubbioso, come se a loro l'Aids l'avessero preso giocando con le farfalle, perché non era vero, dicevano, che erano andati a puttane, non potevano dirlo per la moglie i parenti e amici. Prima di tutto la reputazione, a costo della verità. Spettacolo raccapricciante. Pesante per mogli, figli, amici, ma vedere la faccia di quelle persone che pur di non dire ch'erano andate a puttane, si arrampicavano sugli specchi sparando improbabili giustificazioni a cui nessuno credeva. Nella loro immane e sconsolata tristezza oltreché deprimente condizione, era penoso sentire il pesante silenzio di questi 60enni con l'Aids che cercavano di discolparsi in tutti i modi, rendendo ancora più scabroso e insidioso il loro status.(Continua qui, per chi vuole, http://rainingallegories.blogspot.it/







3.6.15

ed io che credevo che gli eroi della grande guerra fossero solo uomini e militari invece .. la storia di Margherita Kaiser Parodi ( 1897-1918 ) unica donna sepolta nel sacrario di re di puglia

Serena Zoli Il libro: Stefania Bartoloni, «Italiane alla guerra. L’ assistenza ai feriti 1915-1918», Marsilio, pagine 233, euro 24 Serena Zoli Il libro: Stefania Bartoloni, «Italiane alla guerra. L' assistenza ai feriti 1915-1918», Marsilio, pagine 233, euro 24 (  http://storicamente.org/suriano

La  storia   che  vi accingete  a leggere , ha  messo la  parola fine  alla  convenzione  più  volte messa in discussione ma mai   cancellata    dei  <<  ( miti eterni  della  patria  e dell'eroe  >> ( cit Gucciniana   ) provenienti  dai racconti  (  indiretti  , in quanto  i mie nonni erano piccoli rispetto ai loro fratelli  o cugini  che  combatterono nella  grande guerra  )  ,  dei nonni  sui  mie prozii,  da  loro  lettere  . Ma  soprattutto    da letture  scolastiche    e non    di  libri  di memorie (  fanterie  sarde  all'ombra  del tricolore di Alfredo Graziani il tenente  Grisoni  di un anno sull'altipiano  di Emilio Lussu   , ecc )
Ecco che   Ringrazio quindi   per la memoria  Michele  Corona .non conoscevo la storia, mi hai fatto venire i brividi...certe persone meritano di essere ricordate ! Ma  soprattutto ha  rimesso in discussione  le mie conoscenze   sula prima guerra mondiale  . Infatti   dai libri  di mio nonno  e    da  suoi racconti   credevo  che    gli atti  d'eroismo  della grande guerra  fossero solo maschili . Apprendo sempre  dallo stesso Michele Corna  che  : <<  Ad oggi, ci sono solo due donne decorate di Medaglia d'Oro al Valore Militare nel Regio Esercito: il caporale infermiera Maria Brighenti ed il Caporale infermiera Agliardi Laura>> 
Non posso nemmeno pensare a ciò che hanno dovuto vedere queste ragazze giovani. Ci vuole una forza tremenda a dovere agire in un contesto simile, soprattutto a livello psichico. Io sono un pacifista, sono solo un essere umano che pensa che nessun essere umano debba vivere esperienze simili. Sono cose disumane, non si può vedere tanta sofferenza senza impazzire.Ed  è per  questo che   E' necessario ricordare...spesso.... Fa bene al cuore e alla testa....  


Lorenza Brugo Questa è una bella storia...sconosciuta ai più ma che merita recuperare alla memoria...Grazie!



Ma ora basta   parlare io , lasciamo che  a  parlare  sia la  sua storia .

Nell'epoca della Belle Époque, le discriminazioni sessuali sono estremamente radicate nella società italiana ed europea.
Nonostante l'Inghilterra e la Francia siano sconquassate dai moti femministi, l'Italia, paese conservatore per antonomasia, è una società estremamente maschilista dove alle donne è concesso poco se non essere suore, madri o mogli.
La grande guerra cambierà le cose.
Caporale infermiere Margherita Orlando (Roma, 16 maggio 1897 – Trieste, 1º dicembre 1918).
Medaglia di Bronzo al Valore Militare.

Nell'epoca della Belle Époque, le discriminazioni sessuali sono estremamente radicate nella società italiana ed europea.
Nonostante l'Inghilterra e la Francia siano sconquassate dai moti femministi, l'Italia, paese conservatore per antonomasia, è una società estremamente maschilista dove alle donne è concesso poco se non essere suore, madri o mogli.
La grande guerra cambierà le cose.
Allo scoppio della guerra in Italia ci sono meno di 40.000 studenti di medicina e poco meno circa 70.000 medici di cui solo pochi sono militari.
La mobilitazione generale porta nel 1915 due milioni di uomini sotto le armi, e questo pone un enorme problema: chi aiuterà i medici ad accudire e curare i feriti.
Il comando inizialmente pensa di usare le suore, cosa che certamente è possibile ma l'ordinariato militare ancora non esiste (il primo ordinario fu investito solo il 29 Luglio 1915 nella figura del Tenente Generale, Monsignor Angelo Bartolomasi), quindi non esiste una autorità militare autorizzata dal Papa che possa imporre alle suore di servire negli ospedali militari.
Essendoci in circolazione meno di 10.000 infermieri, il governo autorizza il comando ad arruolare donne volontarie per servire come infermiere.
Margherita Orlando è membro di una benestante famiglia imprenditoriale romana imparentata coi tedeschi Kaiser Orlando e di forti sentimenti nazionalisti.
Allo scoppio della guerra i quattro fratelli di Margherita si arruolano volontari ma suo padre non le permette di seguirli.
Malgrado ciò, Margherita disobbedisce (e ci vuole una buona dose di coraggio per farlo all’epoca) e si arruola volontaria.
Assegnata come tirocinante all’Ospedale di Napoli dove dopo sei mesi viene assegnata col grado di Soldato Semplice al Corpo di Infermiere volontarie, le Dame Infermiere, che prestino servizio negli ospedali militari ed in quelli da campo.
Il corpo nel 1915, ha in forze circa 1500 infermiere che nel 1918 saranno più di 20.000.
Il Corpo risponde all'Intendenza generale della Sanità Militare, ed è affidato al comando del Tenente Colonnello Anselmi Emilia (Medaglia d'Oro di Benemerenza della Croce Rossa Italiana, e Medaglia d'Argento al Valore Militare).
Orlandi non ci pensa nemmeno ad andare negli ospedali militari, vuole servire negli ospedali da campo.
Un ospedale da campo è la cosa più vicina all’inferno che si possa vedere senza andare in trincea: quattro tende fatiscenti, quando ci sono, od una dolina a cento metri dalla linea del fuoco dove arrivano feriti con le piaghe aperte, mutilati in maniera orrenda, l’aria è appestatata dal fetore della cancrena, del sangue dai gemiti e dalle urla.
Li si opera alla bene meglio spesso senza anestesia, la gente muore sotto gli occhi di medici ed infermieri spesso impotenti davanti alla gravità della ferita.
Il dolore e la frustrazione per chi vi opera è tremendo, molti non ce la fanno: impazziscono o si uccidono.
Per di più a rendere il lavoro pericoloso ci sono gli austriaci.
Gli ospedali da campo sono il boccone prediletto dell’artiglieria nemica, più dei reggimenti in linea: sanno che uccidendo un infermiere dieci uomini muoiono senza assistenza.
La Convezione di Ginevra vieta di tirare sulla Croce Rossa ma tanto gli austriaci quanto gli italiani se ne fregano ed alla fine saranno oltre 6000 le infermiere uccise da fuoco nemico durante la guerra.
Ed è cosi che Margherita Orlando lavora: una donna coraggiosa, inesauribile, tanto da guadagnarsi il rispetto degli ufficiali medici che la raccomandano perché sia promossa al grado di Caporale.
Nel Maggio del 1917 si trova nell'ospedale mobile n. 2 di Pieris, alle foci del Timavo quando un ricognitore avvista l’ospedale da campo.
Tempo tre minuti e l’artiglieria nemica scatena il finimondo.
In quel momento allo scoperto ci sono una ventina di feriti, rimasti esposti al fuoco: Margherita si rifiuta di mettersi al riparo, e trascina al coperto quanti più feriti può ma non può fare molto.
Solo cinque su venti si salvano, ma cinque uomini devono la vita al valore di questa donna che non passerà inosservato: per l’azione viene insignita di Medaglia di Bronzo al Valore Militare.
Orlando resterà al fronte anche dopo Caporetto servendo dapprima a Treviso e poi a Fagarè di Piave.
Arriverà a Trieste col le truppe supplettive del XXIII Corpo d’Armata (Tenente Generale Carlo Petitti di Roreto) nel Novembre del 1918.
La guerra è finita ma non per questo si è smesso di morire: la febbre spagnola sta devastando quel gigantesco cimitero che è l’Europa.
Arrivata negli ultimi mesi del 1918 dilagò come un soffio di vento uccidendo più persone della guerra: nell’Ospedale di Trieste il sovraffollamento è enorme: ci sono più di mille persone quando potrebbe contenerne 300.
Feriti italiani, prigionieri austro ungarici anch’essi feriti.
Margherita Orlando contrarrà la febbre poco dopo essere arrivata a Trieste: continuò ad esercitare finché potè reggersi in piedi.
Quando sentì che non le restava molto, chiese di potersi sdraiare in una branda accanto a quei soldati per i quali aveva dato tutto e corso mille pericoli chiedendo di essere sepolta con loro.
Morì il 1 Dicembre. Le sue spoglie riposano per sua volontà nel Sacrario Militare di Redipuglia.
Margherita Orlando è l’unica donna ad essere sepolta nel celebre sacraio.
Tanta abnegazione impressionò il celebre poeta Gabriele d’Annunzio, che a Margherita Orlando dedicò i versi che alle Crocerossine cadute sono dedicate oggi a Redipuglia:
“A noi, tra bende, fosti di carità l’ancella;
morte tra noi ti colse, resta con noi, sorella!”.
Cent’anni dopo, Margherita Orlandi è ancora li, e con lei le 6000 Crocerossine cadute nella Grande Guerra.

28.7.14

c'era bisogno di chiamare gli stranieri per recuperare la costa concordia ? basta applicare lo stesso sistema usato 74 anni fa per l'incrociatore trieste

fra  i tanti bla  .. bla  ...  spesso futili e  morbosi per  riempire  le pagine dei giornali sul recupero  prima  e  il viaggio  funebre  della costa  concordia    ci si  è   dimenticati  che un recupero simile avvenuto  con gli stessi sistemi   è avvenuto   quasi un secolo  fa  , sempre  in italia . 

da  la  nuova  sardegna  online del 27\7\2014


La Costa Concordia recuperata come l’incrociatore Trieste affondato a Palau
Il precedente in Sardegna: nel 1950 la nave da guerra fu raddrizzata con tecniche simili a quelle impiegate al Giglio per la nave da crociera






PALAU. Flash dal passato per fotografare l’attualità di oggi. Nelle acque della Sardegna sono già stati sperimentati alcuni metodi avveniristici simili a quelli usati in questi giorni per recuperare e trainare la Costa Concordia sino a Genova. E lo si è fatto 64 anni fa. Nel 1950 la Marina italiana ha promosso, e portato a termine con successo, un’operazione all’avanguardia per quei tempi. Al centro della complessa missione, l’incrociatore Trieste. Il filmato dell'Istituto Luce, conservato su Youtube, 

mostra la parte finale dell'operazione avvenuta a La Spezia dove la nave venne trainata. Nelle acque della Sardegna sono già stati sperimentati alcuni metodi avveniristici simili a quelli usati in questi giorni per recuperare e trainare la Costa Concordia sino a Genova. E lo si è fatto 64 anni fa. Nel 1950 la Marina italiana ha promosso, e portato a termine con successo, un’operazione all’avanguardia per quei tempi. Al centro della complessa missione, l’incrociatore Trieste.Trasporto in 4 fasi. Ecco come si sono svolti i fatti. Prima è stata fatta risalire in superficie da un fondale di 25-30 metri la nave, che era stata colpita da aerei anglo-americani nella primavera del 1943 durante un massiccio bombardamento davanti a Palau. Poi applicati alla chiglia dell’unità militare - lunga quasi 200 metri e larga più di 20, 13.885 tonnellate di stazza a pieno carico - enormi cassoni riempiti d’aria.Tappa successiva: il trasferimento con i rimorchiatori sino alla Spezia, centinaia di km percorsi col relitto a galla ma non ancora in posizione verticale. Quindi, nel porto ligure, si è proceduto a raddrizzare lo scafo. Anche in questo caso, lavoro tutt’altro che semplice (soprattutto se si considerano i mezzi, di sicuro meno progrediti rispetto agli attuali, che i militari italiani avevano a disposizione in quegli anni).empi e modalità. La parte finale del lavoro, comunque, ha richiesto a sua volta diverse fasi, qualcuna delicatissima. Innanzitutto, decine di palombari militari hanno asportato le sovrastrutture sulla tolda dell’incrociatore, tamponato le falle, creato compartimenti stagni. Successivamente, sotto le direttive dell’ingegnere triestino Antonio Merceglie, dal pontone della nave è stata pompata aria compressa nella parte destra più interna.Nello stesso tempo, per ottenere un riequilibrio perfetto, gli uomini incaricati della manovra hanno fatto entrare acqua nel lato destro della stiva ottenendo così un’efficace contro-spinta. Al termine sono stati riempiti d’acqua marina anche 7 cassoni da 20 tonnellate ciascuno. «Una leva invisibile», spiegavano i commentatori nel dopoguerra, «ma capace di far girare l’intera nave riportando la chiglia e le eliche nella posizione originaria».La storia e i ricordi. Ma come mai si riparla adesso di quest’impresa compiuta tanto tempo fa? Tutta l’operazione è descritta in diversi libri. E se ne può trovare traccia su internet: fra l’altro, nel documentatissimo sito della Marina italiana. Non solo: su You Tube scorre un video girato dall’istituto Luce nel 1950 sul “raddrizzamento” del Trieste.Ma il nuovo spunto alla rievocazione del caso, naturalmente, è arrivato dallo spettacolare traino della Concordia, ancora in fase di ultimazione in queste ore. Un trasporto così straordinario ed eccezionale che è stato “coperto” dai media di tutto il mondo attraverso giornali, tv e web. E che ha suscitato grande interesse in Sardegna. Richiamando alla mente di molti anziani che vivono tra La Maddalena e Palau ricordi del passato su questo precedente.Prima le terribili immagini dei bombardamenti. Poi quelle della nave colata a picco. Infine le sequenze dell’immane lavoro per riportare a galla l’incrociatore e indirizzarlo verso le Bocche di Bonifacio per il trasferimento nell’area militare dello scalo spezzino.La logistica. Allora come oggi la città ligure resta una delle maggiori roccaforti della Marina. Non solamente per la presenza di cantieri e altre importanti sedi e strutture operative, ma anche per le elevatissime competenze professionali degli uomini in servizio.Specialisti. Caratteristiche note sin dall’epoca nella quale è stato organizzato il traino dell’incrociatore dal nordovest dell’isola verso la Corsica e la Liguria. E che sono state alla base dell’attività di recupero del relitto.Significativo, proprio sotto quest’aspetto, lo spezzone di cine-giornale presentato dagli operatori e dai giornalisti dell’istituto Luce.Il video, che in quegli anni veniva trasmesso nelle sale cinematografiche negli intervalli della proiezione dei film, rivela dettagli e particolari sui sistemi utilizzati. E mostra i tecnici e i marinai all’opera per rimettere in posizione verticale la grande nave militare, affondata sei mesi prima della corazzata Roma (in questa seconda circostanza, dopo l’armistizio dell’8 settembre, l’attacco era stato sferrato dagli ex alleati tedeschi della Luftwaffe tra La Maddalena e l’Asinara).L’epilogo. Ciò che invece i pochi minuti di video dell’istituto Luce non possono rivelare è quel che succederà in seguito. Sempre nel 1950, il governo di Roma prende accordi col ministero della Difesa spagnolo per la cessione dell’incrociatore alla regia marina iberica. All’origine della vendita, l’idea di Madrid di trasformare l’unità navale italiana in una portaerei. Il Trieste è così portato in un porto spagnolo. Ma il progetto viene poi abbandonato. Sei anni più tardi, la demolizione.
L’ex assicuratore Giuseppe Pala ha 81 anni e non lavora da tempo. Ma la sua memoria è intatta come quando si occupava di contratti e polizze. «E certo non dimentico le tremende scene del Trieste bombardato alla Sciumara, ce le ho qui in testa da quando ero un bambino di 10 anni», dice.È uno dei testimoni che si sono fatti avanti per sottolinerare «come in tv non si faccia altro che presentare quello della Concordia come un primo caso per l’Italia», e invece «già nel 1950, quando di anni ne avevo 17 ed eravamo tornati da un bel pezzo a Palau dopo essere rimasti sfollati a Sant’Antonio, ho potuto vedere all’opera le squadre della Marina e i palombari che recuperavano il relitto facendolo tornare a galla e lo predisponevano per il traino sino alla Spezia».«Da ragazzo, in barca, andavo nel punto dove l’incrociatore è affondato – continua – Il Trieste si era adagiato su una fiancata, in alcuni punti con i remi riuscivamo a toccare la parte più vicina alla superficie. Ma non ci avvicinavamo spesso perché ovunqueo c’era catrame: quando è stato colpito aveva i serbatoi pieni». Il lavoro per riportare la nave in assetto, rammenta, era durato molto. «E tutti, da terra, a Palau, lo seguivamo con attenzione – aggiunge – Sino a quando abbiamo visto che venivano usati i cassoni d’aria e altri sistemi sofisticati per sostenerla».«Così un giorno del 1950 abbiamo visto partirea la squadra: l’incrociatore era trainato con cavi d’acciaio da due rimorchiatori davanti mentre un terzo stava dietro – conclude il racconto Pala - Poi ho saputo che alla Spezia avevano raddrizzato lo scafo e che il relittto era stato venduto. Da allora è passato tanto tempo, ma io ricordo tutto benissimo e mi è sembrato giusto non dimenticare gli uomini che per primi si sono impegnati in una missione tanto difficile». 







25.4.14

Ucciso dai nazisti fu seppellito a Kanalski Lom, in Slovenia Ora l’Anpi di Nuoro ha riportato i suoi resti in Sardegna Dopo settant’anni su pitzinnu “Varadda” ritorna nella sua Bitti


 musica  in sottofondo  


  ci sarebbero anche    consigliatimi da  Roberto Ansaldi del gruppo di radiofaber ( radio dedicata a fabrizio de Andrè )


Mi  vengono i mente  anche    il battaglione  alleato  sempre dei modena  e  il  film musicale    \  e  disco  "materiale resistente"  di Guido  chiesa




Ucciso dai nazisti fu seppellito a Kanalski Lom, in Slovenia  Ora l’Anpi di Nuoro ha riportato i suoi resti in Sardegna   Dopo settant’anni  su pitzinnu “Varadda” ritorna nella sua Bitti


di Natalino Piras 

Questa è la storia di Joglieddu (Giorgio) Sanna. Era nato a Bitti il 30 giugno 1924. Aveva appena vent'anni quando fu ucciso a Tolminski Lom, Slovenia, il 28 novembre del 1944. Era partigiano, nome di battaglia “Varadda”, nella Brigata triestina d'assalto, una sezione della Brigata Garibaldi che in Slovenia combatteva i nazisti insieme con le forze della Resistenza jugoslava guidata dal maresciallo Tito. Joglieddu era cresciuto ragazzo-pastore, nella dura campagna. A 19 anni venne mandato alla guerra di Mussolini e Hitler ma si trovò a fare il partigiano. Cadde in battaglia e fu sepolto a Kanalski Lom.




 Non se ne sapeva niente fino a due anni fa. Poi come un miracolo. Di questi giorni, in tempo di Pasqua, siamo andati a riportarlo a casa, familiari bittesi e gente dell'Anpi (l’Associazione nazionale dei partigiani italiani) di Nuoro. Eravamo Rosetta Sanna, mia moglie, nipote del partigiano Giorgio, Bianca mia figlia e Pietro Dettori, presidente dell'Anpi nuorese. Da diverso tempo, con Dettori e altra gente dell'Anpi lavoriamo insieme per questo ritorno: Maria Giovanna Piras, Domenico Cabula, Bore Muravera e Piero Cicalò questi ultimi due coautori con Pietro e me del libro Pitzinnos Pastores Partigianos. Ragazzi a indicare i ventenni mandati a combattere, classi 1923-24, che provenivano da Bitti, Orgosolo, Orune, Dorgali, Orosei, Galtellì. Dopo il tragico 8 settembre 1943 si ritrovarono a "banditare senza causa" nelle campagne dell'alto Lazio. Furono arruolati tra i repubblichini di Salò e inviati da Roma al confine tra Friuli Venezia Giulia e terre slave. Una notte del gennaio 1944 i pitzinnos sardi scapparono in massa dalla caserma di Villa Opicina, in quel di Trieste. Diventarono partigiani. Il ritorno a Bitti di Joglieddu caduto in battaglia sembrava cosa impossibile. Due anni di ostacoli, specie burocratici, da quando abbiamo saputo del luogo di sepoltura, Kanalski Lom. Ma ci siamo riusciti. 15 aprile. Anton Bavdaž se ne sta appoggiato al muro di cinta del cimitero di Kanalski Lom. Da là si vede la risalita per Špile, a 900 metri, nido d'aquile, crocevia di sentieri. A Špile cadde Joglieddu e là andò a riprenderlo Anton Bavdaž. Oggi Anton ha 88 anni. Ne aveva 18 nel 1944. Sole freddo su Kanalski Lom, quel 28 novembre di settant'anni fa. Dal basso, a 700 metri, si sentivano il crepitare dei mitra e altri rumori di battaglia. Venne giù dalla montagna uno che commerciava in cavalli, per dire che a Špile c'era un uomo morto, ucciso dai nazisti. Anton fu incaricato di andare a recuperare il corpo. Disponeva di un carro con un bue. Arrivò a nel crocevia e vide l'ucciso, un fianco completamente squarciato, faccia al cielo. Stringeva nel pugno una medaglietta, una Madonnina. Aiutato da un forestiero che poi sparì, Anton caricò l'ucciso sul carro. Ci volle un'ora di viaggio per il ritorno. Nel cimitero di Kanalski Lom il parroco Štanko Sarf frugò nelle tasche dell'ucciso e così scoprì l'identità di Giorgio Sanna. Ora Anton è là, appoggiato al muro di cinta del cimitero, i gomiti che premono sulla pietra. A Špile ci aveva mostrato il punto in cui ritrovò Joglieddu, un albero tra i rovi, il fusto tutto crivellato di proiettili. Nel camposanto di Kanalski Lom si sono fatte quasi le 10 quando inizia lo scavo. Terra scura impastata con schegge di granate, residuo della prima guerra mondiale che qui ha infuriato cent'anni fa. Poi la seconda guerra, le battaglie dei partigiani contro i nazifascisti. Mitja, di Nova Gorica, e il suo aiutante mettono tavole di recinzione intorno alla tomba di Joglieddu. Poi iniziano a spaccare le pietre dell'aiuola. I colpi risuonano dentro il silenzio partecipe di una piccola folla di italiani e di sloveni. L'operaio continua a scavare e a un certo punto smette con la pala. Va a prendere una cazzuola. Siamo a 90-100 centimetri di scavo. Ancora terra. La cassa, quattro tavole messe su alla bell'e meglio, raccontava Anton Bavdaž, sono diventate anch'esse terra. Compaiono ossa. Un brivido. Smette il brusio. Ci si guarda fissi negli occhi. I sardi del Circolo di Gorizia hanno portato panni candidi per adagiarci sopra le ossa del partigiano. Ci sono tutte: la testa, le ossa lunghe, il femore, il bacino. Poi, all'altezza di una delle mani, compare una medaglietta. È quella che a Joglieddu, lo scrive nelle lettere che aviere a Perugia spediva a casa, gli aveva mandato da Roma zia Lucia, suora di clausura, morta nei bombardamenti alleati del 1943. 18 aprile. Lungo Venerdì Santo. Siamo appena tornati dalla Slovenia e fra un po' ripartiamo per Olbia dove intorno alle 19 atterrerà l'aereo proveniente da Verona. Poi, direzione Bitti. Arriveremo a sera inoltrata. Giorgio Sanna torna finalmente a casa. Per settant’anni i suoi famigliari hanno elaborato un lutto a corpo assente. Ora invece Joglieddu torna e nessuna parte del suo corpo manca. Tutto è composto in un'urna. Penso all'esumazione. Eravamo là nel cimitero Spoon River di Kanalski Lom. Prima dello scavo avevamo coperto la tomba con la bandiera dell'Anpi nuorese, fermata agli angoli da quattro copie del nostro libro. Il vessillo dei Quattro Mori, portato dai sardi del Circolo di Gorizia, lo abbiamo sistemato nel muro attaccato alla tomba, dietro la croce di legno, un lembo a contatto diretto con la bandiera della Slovenia. 20 aprile. Pasqua. Joglieddu sta nella chiesa della Pietà, al centro del suo paese natale. È tornato. Come fosse risorto.Anton Bavdaž ci aveva detto che, settant'anni fa, quando Joglieddu venne calato nella fossa, come all'improvviso comparvero partigiani sulle creste collinari intorno a Kanalski. Spararono in aria per rendere gli onori al compagno caduto. 

1.4.14

Giulia Ghiretti l'altra pellegrini del nuoto di cui i media embed non parlano o a malapena gli dedicano due righe





Una nuova Pellegrini peccato che la sua storia sia quasi del tutto ignorata come dicevo nei titolo , dai media embed pieni oltre che di faziosità evitabile di notizie edulcorate , pettegolezzi , ecc . 
da Swim4life del Giovedì 06 Marzo 2014 14:37
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Scritto da Paco Clienti


Decisa, forte e senza paura, ecco chi è Giulia Ghiretti!
La parmigiana è uno degli astri nascenti della nazionale paralimpica.




Giulia Ghiretti, 20enne da meno di un mese, parmigiana d’origine, milanese di adozione dopo essersi in parte trasferita nella città della moda per seguire il percorso universitario alla facoltà di Ingegneria Biomedica, era una ginnasta. Poi nel 2010, all’età di 15 anni, l’incidente durante un allenamento al trampolino elastico. Giulia cade e si rompe una vertebra, infortunio che le fa perdere l’uso delle gambe. Ma lei non si è fermata nemmeno per un istante, ha continuato a vivere la sua vita come se nulla fosse accaduto, con quel sorriso raggiante che illuminerebbe chiunque, attraverso il quale mostra ogni volta quanto sia gioioso vivere la vita. Ha voluto continuare a praticare l’attività agonistica, perché le mancava l’adrenalina delle gare. Si è tuffata quindi nel nuoto, dove ha continuato ad essere ciò che era prima, a fare ciò che faceva, competere nello sport! Ad oggi detiene i Record Italiani nei 50 dorso, 100 rana e 100 misti in vasca corta e 50 dorso e 100 rana in vasca lunga. Ad agosto 2013 ha preso parte al grandioso Mondiale Paralimpico per l’Italia che si è svolto a Montrèal, dove la Ghiretti ha conquistato una medaglia d’argento nella storica staffetta 4x50 stile libero ottenuta dalle Azzurre alle spalle dell’Ucraina ed ha partecipato a tre finali individuali su quattro, nei 50 dorso classe S5, nei 200 misti classe SM5 nei quali tra l’altro è stata protagonista di una esaltante rimonta, passando dalla settima alla quarta posizione e nei 100 rana classe SB4, dove è giunta al sesto posto dopo che in batteria aveva strappato il nuovo Record Italiano segnando 2’07”31!
Dopo le sue eccezionale vittorie, in vasca e fuori dalla vasca, nella vita di tutti i giorni, Giulia è diventata un esempio da seguire, una persona alla quale ispirarsi, una “insuperabile”.
Recentemente è stata testimonial dell’attività di promozione dello sport paralimpico a Parma, in occasione
della manifestazione Abili per lo sport e poi ospite della rassegna di film e documentari Senza capo né coda che si è tenuta presso il teatro comunale di Felino, dove sedevano tra gli altri anche i giovani nuotatori del Nuoto Club Parma ’91. Oggi è insieme a noi di Swim4life per raccontarci un po’ di lei, un po’ di Giulia Ghiretti.

Iniziamo subito dai Campionati Italiani Invernali disputati a Como. Sei soddisfatta dei riscontri ottenuti? 

«Si, molto, soprattutto nei 200 misti, sono molto contenta anche perché stiamo lavorando tanto ed eravamo tutti curiosi di cosa poteva venir fuori da questi Campionati Italiani e siamo rimasti molto soddisfatti di come è andata la gara. Anche nei 50 dorso sono rimasta contenta in quanto era dai Mondiali di Montrèal che non riuscivo più ad andare tanto bene.»

A Como hai ritrovato il ritmo giusto quindi.

Si, ho ritrovato un po’ di smalto.»

Quali sono gli obiettivi per questa stagione?

«Non lo so nemmeno io, sicuramente fare bene e migliorare.»

Troppo facile questa risposta, sembra quasi tu non voglia dire ciò a cui punti veramente.

«Troppo difficile la domanda – risponde sorridente la Ghiretti - No a parte gli scherzi, voglio far bene agli
Europei dove voglio conquistare le finali, poi si vedrà.»

Magari un’altra super staffetta anche a Eindhoven.

«Mi piace molto la staffetta perché tra compagne ci si stimola l’un con l’altra, è fantastico!»

Adesso facciamo un salto nel tuo passato che è da ginnasta. L’avventura nel mondo del nuoto è iniziata circa tre anni fa, a seguito di un incidente che si è verificato mentre ti allenavi al trampolino elastico. Cosa ti ha spinto a voler iniziare subito l’avventura in vasca?

«Essere in competizione era una cosa che mi mancava, già da quando ero in ospedale, non riuscivo a starne senza. In acqua era l’unico posto dove non si doveva stare seduti su una carrozzina e quindi ho deciso di nuotare.»

Quali cambiamenti più significativi hai dovuto accettare dopo l’incidente?

«Più che cambiamenti, si trattava di adattarsi. In effetti si tratta solo di trovare un modo diverso per fare le cose.»

Cosa ti ha dato il nuoto in un momento di forti cambiamenti per ciò che ti era capitato?

«Iniziare a nuotare è stato per me molto naturale, non si trattava nemmeno di ripartire, ma continuare ciò che facevo già, ciò che ho sempre fatto. Com’era la mia vita prima, così doveva continuare ad essere dopo e il nuoto ha fatto si che così fosse.»

Cosa provi quando sei in acqua?

«Mi sento bene, mi sento libera! Sei tu con tutto il tuo corpo! Non hai una carrozzina, non hai limiti.»


Cosa provi e cosa pensi invece quando tocchi la piastra ed il tabellone cronometrico ti mostra il tuo personale?

«Appena arrivo mi viene sempre di alzarmi e guardare il tabellone. Gli ultimi metri sono sempre i più duri, ma anche i più belli. Poi guardo il cronometro e mi viene da sorridere per ciò che sono riuscita a fare.»

Sei una nuotatrice agonista da poco, ma nonostante questo sei arrivata già in nazionale e ad agosto 2013 hai partecipato al tuo primo mondiale prendendo parte alla gloriosa spedizione Azzurra di Montrèal. Cosa hai provato quando è arrivata la convocazione?

«Ero molto contenta, anche perché dopo poco tempo che nuotavo, avendo notato che i tempi ce li avevo, ci ho provato e sono riuscita ad arrivare dove sognavo di arrivare. Ricordo che il giorno in cui arrivò la chiamata, stavo studiando in preparazione della maturità che avrei dovuto a affrontare di lì a poco. Poi il cellulare prese a squillare, era il tecnico Riccardo Vernole e allora smisi subito di studiare e speranzosa mi dissi “adesso vediamo cosa mi deve dire”. Quando ho attaccato il cellulare ero molto felice perché si trattava per me di una grande conquista, una conferma del lavoro fatto e quindi una grande soddisfazione, energie che poi mi hanno permesso di avere una gran voglia di far bene!»


E infatti nonostante fosse il tuo primo mondiale, non ti sei fatta prendere dall’emozione, dimostrando da subito un grande carattere ed una grande preparazione mentale nell’affrontare una competizione di così alto livello, dote da vera campionessa. Come ti sei preparata fisicamente e mentalmente per affrontare così bene un evento così importante (nella foto a destra la staffetta vice campione del mondo a Montrèal)?

«Bè l’emozione c’era ed era anche tanta, però poi ho affrontato il Mondiale trasformandolo in una gara qualunque, senza pensare che fosse un Mondiale, pensando solo di andare a competere per fare il meglio che potevo.»

Quindi hai realizzato un nuovo record italiano e conquistato un argento con la staffetta 4x50 stile libero, risultati eccellenti al tuo primo Mondiale, in scioltezza?

«Si, tutto senza pensarci troppo.» – risponde sorridendo la Ghiretti.

Lo sai che sei entrata per sempre nella storia del nuoto paralimpico italiano vincendo quell’argento con la staffetta ai Mondiali?



«Si, l’ho scoperto dopo! Per me è comunque tutto un mondo nuovo, ma la gioia è stata ugualmente tantissima.»

Della tua avventura di Montrèal, cosa ricordi con più nostalgia?

«Il freddo me lo ricordo bene perché è stato qualcosa di allucinante! A parte le battute, si è creato davvero un bel gruppo insieme a tutti quanti, siamo stati molto bene, ci siamo affiatati e sono sicura che questo ha fatto si che poi venissero fuori risultati importanti per tutta la squadra.»

Come trascorri il tuo tempo fuori dalle vasche? 

«Adesso sto seguendo Ingegneria Biomedica alla facoltà dell’Università di Milano dove vivo per tutta la settimana, tornando a casa a Parma dai miei solo nel fine settimana. È stata una decisione che ho preso un po’ all’ultimo momento e quando l’ho comunicato ai miei, non sono stati proprio entusiasti di questo distacco.»

Cosa sogni per il tuo futuro?
«Sicuramente laurearmi, poi si vedrà. Non sogno di fare qualcosa in particolare, mi piaceva questo percorso di studi perché volevo seguire comunque qualcosa di scientifico ed ho deciso di intraprenderlo, ma senza particolari obiettivi futuri.»

Pensi che il nuoto farà sempre parte della tua vita?

«Si, assolutamente. Una vita senza il nuoto, oggi, non riesco ad immaginarla!»

Come convivi invece con la tua disabilità nel quotidiano?

«Affronto e vivo giorno per giorno quello che viene. Fortunatamente la mia famiglia mi è sempre vicina e quando voglio fare qualcosa, troviamo insieme il modo per farla. Non ci siamo mai fermati davanti a niente.»
Cosa diresti a chi come te si ritrova ad affrontare una disabilità fisica?                                          «Di non fermarsi mai, perché un modo per fare le cose c’è sempre.»

Il nuoto per te in una parola?

«Divertimento! Se non ti diverti, non vai avanti e questo vale per qualsiasi cosa!»


25.2.14

Una bellissima storia, a cavallo dei primi anni ’60. Tra fiaba d’amore e vita reale di una Sardegna dimenticata.

Visto    che l'unione  sarda non permette  ( prima era  free   dopo  le  19  anche se    senza  immagini  )   di leggere  online   l'edizione quotidiana  ,   ripiego  :1)  sulla nuova sardegna   fin quando  i miei amici   decideranno se  continuare  a  fare  e a  dividere   l'abbonamento   ., 2)   sul le  news  online  dell'unione  .,  ma  soprattutto  in siti  come questo http://galluranews.altervista.org/  da  cui  è tratta  la storia  che  oggi  vado a  raccontare  

da  gallura  news  del 25.2.2014  


Girovagando in rete, a volte capita di leggere storie molto interessanti, quasi al limite della credibilità, che testimoniano di una Sardegna del boom economico ma anche dell’attuale degrado che sposa in pieno il momento di estrema difficoltà in cui tutti ci troviamo. Ho chiesto il permesso ad un amico (Marco Pola) di poter pubblicare questa storia, fantastica per i personaggi che l’hanno vissuta e per il ricordo, che in un figlio non muore mai, di un padre antesignano di un’architettura straordinariamente innovativa e del tutto integrata nell’ambiente selvaggio ormai  quasi del tutto  scomparso sotto i colpi del attorno  e delle speculazioni    (  corsivo mio    )  della nostra terra.




La storia è stata raccontata da un giornalista tedesco che intervistò Sebastiano Pola, il costruttore di una cupola a Costa Paradiso e che ora sta andando in totale rovina rappresentando oramai uno dei tanti patrimoni scordati, di una Sardegna abbandonata  (http://www.sardegnaabbandonata.it/). Ecco la storia riportata dal giornalista e scrittore tedesco Niklas Maak sul quotidiano Frankfurter Allgemeine Zeitung il 26 Giugno 2012. 

La Cupola: Amore nel cemento della Costa Paradiso (25.06.2012)

.La relazione tra l ́attrice Monica Vitti ed il regista Michelangelo Antonioni è considerata una delle grandi storie d ́amore del 20° secolo. In Sardegna costruirono una casa spettacolare, che è un dovere salvare. Pola si ricorda come scesero per la strada costiera, in una piccola Fiat o un Alfa, forse una macchina a noleggio, sicuramente non una delle macchine sportive con cui giravano per Roma. Ci sono alcune foto di questo viaggio che sembrano delle foto del radar. L uomo al volante ha un aspetto pensieroso ma fiducioso, quasi non riuscisse a credere alla propria fortuna, lei ha lo sguardo rivolto lontano, ed i suoi capelli , di un biondo lucente, turbinosamente scompigliati sono più di un acconciatura: sembrano una dedica dovuta alle bizze del vento di viaggio.
Quando Monica Vitti e Michelangelo Antonioni arrivarono, attraverso le strade tortuose della macchia , alla costa nordovest della Sardegna, avevano già girato assieme quattro film: “L’Avventura“ , „La Notte“, „L’Eclisse“ e “Deserto Rosso“. La loro relazione, che durava da diversi anni , stupì prima alcuni iniziati (conniventi) di Cinecittà, e poi tutta la cronaca rosa di Roma.
Una casa, come non si era mai vista. Meno conosciuto è il fatto, che all ́inizio degli anni settanta la coppia si fece costruire una casa particolare. Incaricarono i costruttori Giovanni e Sebastiano Pola di costruire, in questa costa rocciosa, un immobile di nuova concezione: una Binishell, il cui nome deriva dall’architetto Dante Bini, non una casa con un tetto,ma piuttosto un guscio di cemento,che assomigliava ad un misto fra un cenotafio rivoluzionario-,in stile Boullée, sommerso ed un laboratorio per esperimenti, con una gas raro, complesso che rischia una rapida fuga o per forze magnetiche particolari. In un certo senso la costruzione rappresentava proprio questo. Quando la Vitti ed Antonioni si conobbero, lui era a metà dei quaranta,regista di mediocre successo. Aveva studiato cinetecnica al Centro Sperimentale di Cinematografia e conosciuto Roberto Rossellini. Durante la guerra fu assistente di Marcel Carné ed aveva redatto alcuni apprezzamenti obbrobriosi su film di propaganda fascista per la rivista “Cinema” del figlio di Mussolini, Vittorio. Aveva girato “cronaca di un amore”, il film, che lo ha reso famoso, e il “Il Grido”,che si rivelò un disastro economico. Impiegò poi tre anni per mettere insieme i soldi per girare “L ́Avventura” ed altri film, che lo renderanno famoso come cronista di una società che non prova più sentimenti. Monica Vitti, il cui nome di nascita era Maria Luisa Ceciarelli ed era nata a Roma nel 1931, aveva 29 anni quando diventò famosa, dopo aver girato “L ́Avventura”. Aveva già lavorato come attrice nel gruppo teatrale di Sergio Tofano, recitando Shakespeare e sembra che proprio Antonioni ne scoprì il talento,facendola recitare in un pezzo teatrale messo in scena da lui.

Le Riprese: una catastrofe

Se si vede “L ́Avventura” e si è a conoscenza della relazione amorosa tra la Vitti ed Antonioni, si nota come vita e finzione qui si sovrappongano in modo particolare: Monica Vitti recita Claudia, amica di Anna, che, con il fidanzato Sandro, un architetto attempato, fa una gita all ́isola eolica Lisca Bianca. La coppia litiga, Anna sparisce, arriva un temporale, i gitanti cercano riparo in una capanna e mentre cercano Anna, si avvicinano la bellezza fantastica dallo sguardo ammaliante- penetrante di Claudia e Sandro. Le riprese, secondo il racconto di alcuni storici del cinema, furono un disastro: mentre giravano a Lisca Bianca, la società di produzione fallì. Lea Massari,che interpretava Anna, si ammalò e lo yacht a motore, su cui dovevano essere effettuate le riprese,non arrivò mai. Poi a novembre,a causa del mare mosso, la barca dei rifornimenti non riuscì ad attraccare sull’isola e così il team cinematografico dovette razionare il cibo e pernottare sull’isola in capanne abbandonate, così come,nel film, Claudia e Sandro. Nella vita reale è però Antonioni a ricoprire il ruolo di Sandro. nel 1960, al pubblico della prima “L ́Avventura”non piace; ma Vitti viene proclamata stella. Rappresentava un nuovo tipo di donna, autonoma e sicura di sè: non l’ochetta smorfiosa che vuole essere scoperta, come Sophia Loren ne “La fortuna di essere donna” e neanche come la Lea Massari de “L ́Avventura”,bellezza sofferente passiva che desidera solo essere sposata.

Le porte verso il passato

La Vitti girò con Antonioni quattro film in quattro anni e si buttò in una lunga relazione, la cui turbolenza si nota già negli spazi che le fanno da teatro: a Roma, così scrive la biografa Charlotte Chandler, vivevano in due appartamenti sovrapposti, “che erano collegati da una botola con scala a chiocciola, cosicché potessero incontrarsi senza essere visti.
Alla fine della loro relazione fecero murare la botola nel pavimento. Enrica, la seconda donna di Antonioni, che lui sposò alla fine della relazione con la Vitti , alzando il tappeto mi fece vedere quella botola.” Ma si trattava già, come nei tardi film simbolistici di Antonioni, di una porta verso il passato, che non si aprirà mai più. Nei rari documenti esistenti in relazione alla costruzione della “Cupola”fra gli scogli di Costa Paradiso?, si racconta sempre che nei primi anni sessanta Michelangelo Antonioni costruì la casa per far colpo su Monica Vitti, che,così come si era rifiutata di andare a vivere con lui, si rifiutò anche di andarlo a trovare nella“Cupola”– e lui, da vero cavaliere, le fece costruire la stessa casa in copia ridotta su uno scoglio vicino, che doveva esprimere ́estensione della sua,nonché l’espressione fisica della sua relazione con una donna,che aveva posto come premessa di ogni forma di relazione intima, l ́autonomia,data anche dalla distanza fisica. Effettivamente a meno di cento metri dalla “Grande Cupola” c’è un’identica “Piccola Cupola”. Le due costruzioni sono simbolo della nostalgia e della tensione nel rapporto fra questi due spiriti autonomi – questa però non è l’unica rappresentazione della realtà. Che verità nascondono allora le due cupole al mare ?

Scogli nel segno del leone

Da Olbia, in quasi un ora, si raggiunge Costa Paradiso. Passando da Santa Teresa di Gallura si viaggia sulla SP90, che si snoda lungo le scogliere tra ginestre, cespugli di cisto, ulivi e pini selvaggiamente piegati dal vento del mare. Non ce quasi traffico qui, in questo periodo del anno, la notte qualche cinghiale affaccendato attraversa la stretta strada che porta a Boncaminu e sparisce nella macchia. In questo ruvido tratto di costa esposto al mare aperto, contrariamente all ́idilliaca Costa Smeralda, allora non c’era molto altro che qualche pista asfaltata di fresco e le capanne della ditta edile di Pola. Sebastiano Pola, nato nel 1928, vive qui ancora oggi ( la morte di Sebastiano Pola risale allo scorso giugno 2013, quindi dopo l’articolo), adesso sono suo figlio e suo nipote a dirigere l’azienda.“All ́epoca, nel 1965”, racconta Pola, “qui non c ́era praticamente niente. Tutto il terreno apparteneva ad un certo signor Tizzoni. Lui voleva costruire un villaggio turistico, un qualcosa di molto grande. Per lui noi abbiamo tracciato le strade, aperto le proprietà e costruito la foresteria, nella quale dormirono anche Antonioni e la Vitti, mentre costruivamo loro la casa.”

Tizzoni portò sulla costa diversi amici romani, fra i quali anche cantanti e attori. Antonioni e la Vitti scoprirono questo posto grazie a lui, racconta Pola. Nel 1972 gli ordinarono una casa secondo un progetto di Dante Bini; la Vitti firmò il contratto. Non si sa esattamente cosa la Vitti ed Antonioni stessero cercando e perché costruirono la loro casa estiva proprio qui. Si sa però , che Antonioni era attratto dallo scrittore Curzio Malaparte, che, verso la fine degli anni trenta, a Capri, si era fatto costruire un altrettanto arcaica quanto moderna casa su di uno scoglio di Punta Masullo, nella quale più tardi Godard con Brigitte Bardot girò “Le Mépris”.

La calura della macchia di sughera

Ci sono scene ne “La Notte” di Antonioni che fanno riferimento alla morte di Malaparte, che a Roma nel 1957 morì di cancro ai polmoni. E se si osserva la bizzarra scala di pietra che si slancia verso il primo piano della cupola, dove si trovava la stanza di Monica Vitti, come se un masso “colpito dalla samba” si fosse attorcigliato in una strana danza, come se un ufo super futurista avesse prelevato un bizzarro campione di roccia. Scendendo attraverso la piatta calura della macchia di sughera, si arriva alla bizzarra scogliera piatta che scende a picco sul mare, sulla quale Monica Vitti si sdraiava durante i giorni estivi dei primi anni settanta. Fermi su questa terrazza, si può solo immaginare cosa successe qui: la casa sembra essere una sfida architettonica a Casa Malaparte, e al film che lì venne girato –ma il “film” che venne vissuto qui, è sicuramente migliore.

emergenza femminicidi non basta una legge che aumenti le pene ma serve una campaga educativa altrimenti è come svuotare il mare con un secchiello

Apro l'email  e tovo  queste  "lettere "   di  alcuni haters  \odiatori  ,  tralasciando  gli  insulti  e le  solite  litanie ...